Alain Arnéodo

(...) un instant magique où tout peut arriver. La création retient son souffle.

Douglas Adams, La vie, l'univers et le reste.

 Envoyé le 22 décembre 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Tes yeux ont le mal d'horizon.

Louis Aragon, Le Nouveau Crève-Coeur, 1948.

Reçu le 02 décembre 2011 
1/2

Je suis comme un qui n'a fait que danser / Surpris que le jour naisse.

Louis Aragon, Le Roman inachevé,1956.

2/2

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Les nouveaux fantômes gémissent, les anciens pleurent, / On les entend par les jours pluvieux et sombres.

Du Fu, Chanson des chars de guerre.

Envoyé le 12 décembre 2012

Pour agrandir, cliquez sur l'image
 

Vous êtes tous les mêmes. Vous avez soif d'éternité et dès le premier baiser vous êtes verts d'épouvante (...)

Jean Anouilh, Eurydice, 1942.

Reçu le 09 décembre 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

L'âme a deux yeux: l'un regarde le temps, et l'autre se tourne vers l'éternité.
Le Pélerin chérubinique (1675)
Citations de Angelus Silesius

Source : Citation regard - Citations sur regard - Dicocitations ™ - citation

L'âme a deux yeux, l'un regarde le temps, et l'autre se tourne vers l'éternité.

Angelus Silecius, Le Pélerin chérubinique, 1675.

   
2/2

 

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

La non-existence des extraterrestres est une idée bien plus dérangeante que celle de leur existence... Quel vertige.

Edmond Wells, Encyclopédie du savoir relatif et absolu, Tome V.

 

Envoyé le 27 octobre 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Un squelette séché, une carcasse étique, un fantôme de corps fiévreux et pulmonique. 

Pierre de Ronsard, Les Elégies. 

Reçu le 22 octobre 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Et après tout, qu'est-ce qu'un mensonge? La vérité sous le masque.

Georges Gordon, lord Byron, Le pélerinage du chevalier Harold, 1812. 

Envoyé le 10 octobre 2011

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s´il existe une différence entre rêver et vivre. 

Jorge Luis Borges

 Envoyé le 23 septembre 2011

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Un visage, nous disait-il, c´est un tout indivisible, un sens, une expression...

Simone de Beauvoir, La Force de l´âge, 1960.

Recu le 24 août 2011 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Le sublime doit être dans le sentiment ou dans la pensée; et la simplicité, dans l´expression.

Jean le Rond d´Alembert

Recu le 24 août 2011 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l´image

La raison qui ne dort jamais produit des monstres.

Tahar Ben Jelloun 

 Envoyé le 16 août 2011

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Jamais la psychologie ne pourra dire sur la folie la vérité, puisque c´est la folie qui détient la vérité de la psychologie.

Michel Foucault, Maladie mentale et psychologie, 1954.

Recu le 04 août 2011 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Les yeux agrandis par la maigreur, avaient une limpidité, un éclat et une expression extraordinaires.

Théophile Gautier, Portraits contemporains.

Recu le 04 août 2011 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Le corps est à la fois notre outil et notre système de références  pour atteindre à notre vraie stature qui est divine.

Annick de Souzenelle, De l´arbre de vie au schéma corporel.

Envoyé le 30 juillet 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Je te regarde, et quand je ne te regarde pas je pense à toi, et quand je ne pense pas à toi, je suis morte...

René Barjavel, Le Diable l´emporte, 1948.

Recu le 12 juillet 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

L'image ne peut être étudiée que par l'image, en rêvant les images telles quelles s'assemblent dans la rêverie.

Gaston Bachelard, La Poétique de la rêverie. 

Envoyé le 14 juin 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Rien n´embellit autant une femme que la tristesse.

André Berthiaume, Contretemps.

Reçu le 06 juin 2011 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Et l´Espace, dans un va-et-vient giratoire, y détrame les toiles / D´azur pleines de cocons à foetus d´étoiles.

Jules Laforgue, Les Complaintes, 1885.

Reçu le 06 juin 2011 (2)

Source : Citation - Recherche de citations - citation

Pour agrandir, cliquez sur l´image

La vie est telle une croisière où les ports visités sont les personnes que l´on déteste ou que l´on aime.

Daniel Desbiens, Maximes d´aujourd´hui.

Envoyé le 26 mai 2011

Pour agrandir, cliquez sur l´image

Entre la beauté et la laideur, il n´y a souvent qu´un point presque imperceptible.

Giacomo Casanova

Reçu le 29 avril 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

On a beau dire, plus ça ira, et moins on rencontrera de gens ayant connu Napoléon.

Alphonse Allais

  Envoyé le 22 avril 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Pour qui passe après, souvent c'est la surprise.

Philippe Lacoue-Labarthe dit Ylipe, Sexes sans paroles.
 

Reçu le 07 avril 2011  (1)

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Grands hommes inconnus! la froide pauvreté / Dans vos âmes glaça le torrent du génie.

Thomas Gray, Elégie sur un cimetière de campagne. 

Reçu le 07 avril 2011   (2)

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Les citations ressemblent aux papillons; on en attrape quelques-  unes, les autres s'envolent.

Anonyme 

 Envoyé le 01 avril 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres.

Gaston Bachelard, La formation de l'esprit scientifique, 1938. 

Reçu le 26 mars 2011 (1)

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Nous sommes / la triste opacité de nos spectres futurs.

Stéphane Mallarmé, Poésies, Toast funèbre, 1898.

Reçu le 26 mars 2011 (2)

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ce bon moine a visité le paradis et il lui a été permis d'y choisir ses modèles.

Fra Angelico 

 Envoyé le 22 mars 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Pour l'instant, ça peut aller, dis-je avec le ton du vieux briscard qui sait ce que siffler veut dire.

Jacques Perret, Bande à part, 1951.

 Reçu le 11 mars 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Ce qui ne peut danser au bord des lèvres / s'en va hurler au fond de l'âme. 

Christian Bobin, L'Autre Visage. 

Envoyé le 08 mars 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Le plus sûr des mutismes n'est pas de se taire, mais de parler.

Kierkegaard

 Reçu le 10 février 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Est-il vrai que l'au-delà, tout l'au-delà soit dans cette vie?

André Breton, Nadja, 1928.

 Envoyé le 03 février 2011

  Pour agrandir, cliquez sur l'image

  

Ce à quoi l'on a été attaché ou ce à quoi l'on a voulu s'arracher continue d'être partie intégrante de ce que l'on est.

Didier Eribon, Retour à Reims, 2009.

 Reçu le 02 Février 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Seul ce qui est personnel est éternellement irréfutable.

Nietzsche, Ecce Homo.

 Envoyé le 27 janvier 2011

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ce sont des hommes livrés à toute la fougue impérieuse de leurs besoins.

Eugène Sue, La Salamandre, 1804-1857.

Reçu  le 24 janvier 2011 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

  

Je sors de la cuvette lisse et net, avec mon menton volontaire, ma bouche mince et dure dévoilée, ma gueule de printemps.

Jean Giono, Les Grands Chemins, 1951.

Reçu le 24 janvier 2011 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Désirs, parfaits amours, hauts désirs sans absences, / Car les fruits et les fleurs n'y font qu'une naissance.

Théodore Agrippa d'Aubigné, Les Tragiques, 1616.

 Envoyé le 19 janvier 2011

Pour agrandir, cliquez sur l'image

  

Un regard d'enfant enregistre vite. Plus tard, il développe l'épreuve!

Jean Cocteau, Portraits-souvenirs, 1935.

 Reçu le 06 janvier 2011 (1)

  Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il avoit naturellement le visage fort doulx et fort beau.

Jacques Amyot, Eumène, 21.

  

Reçu le 06 janvier 2011 (2)

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il me conduisit sur le bord de la Seine, jusqu'à l'île aux Cygnes, qui s'élevait au milieu du fleuve comme un navire de feuillage.
Anatole France, La Rôtisserie de la reine Pédauque, 1892.

Envoyé le 21 décembre 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

L'innocence elle-même a parfois besoin d'un masque.

Thomas Fuller, Gnomologia. 

Reçu le 10 décembre 2010

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Les individus vivants, milliards d'hommes, de mouches ou de pissenlits, ne sont que des véhicules. La vie se fait porter par eux à travers le temps et l'espace.

René Barjavel, La Faim du tigre, 1966.

Envoyé le 01 novembre 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Il y a plus de texte écrit sur un visage que sur un volume de la Pléiade, et quand je regarde un visage, j'essaie de tout lire.

Christian Bobin, La Lumière du monde.

Reçu le 29 octobre 2010 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

...la frayeur a souvent les expressions de la joie.

Clarice Lispector, Le Bâtisseur de ruines.

Reçu le 29 octobre 2010 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t'enlever ta liberté pour assurer ton pain?

Albert Camus 

 Envoyé le 18 octobre 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Sans doute suis-je unique, comme tout le monde.

Jean Rostand, Pages d'un moraliste.

Reçu le 30 septembre 2010 (1)

  Pour agrandir, cliquez sur l'image

Jetant son encre vers les cieux, / Suçant le sang de ce qu'il aime / Et le trouvant délicieux, / Ce monstre inhumain, c'est moi-même.

Apollinaire, Le Poulpe  "Poèmes".

 Reçu le 30 septembre 2010 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image 

Un gai compagnon dans un voyage à pied vaut un carrosse.

Johann Wolfgang von Goethe, Maximes et réflexions.

Envoyée le 18 septembre 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Dans le corps malade, l'âme se sent toute seule.

Joseph d'Arbaud, Le Laurier d'Arles.

Envoyé le 18 septembre 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

(...) nous passons dans la pièce suivante où l'on nous prie de patienter, avant de nous jeter dans l'abîme.

Nina Berberova, Le Roseau révolté.

Reçu le 25 août 2010 (1/2)

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

J'adore ces hommes à visage de femme, et ces femmes, s'il est possible, aux expressions plus féminines encore.

Charles Lamb, Derniers essais d'Elia, 1833.

  Reçu le 25 août 2010 (2/2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Tout de ma vie est toujours tourmenté et très dur avec quelques belles choses.

Pierre Jean Jouve

 Reçu le 23 août 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Je suis capable de rester ici des heures et des jours entiers penché sur mes livres et plongé dans mes pensées (...)

Oskar Panizza, Ecrits de prison, 1895. 

Envoyé le 17 août 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

- C'est complètement fou! Mais il y a combien de gens là-dessous? - Vingt ou trente millions. Qui le sait vraiment?

Cesare Battisti, Buena Onda, 1996.

  Reçu le 13 août 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

(...) une sorte de puissance magique et malfaisante.

Jonathan Coe, Bienvenue au club, 2003.

 Reçu le 03 août 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image 

Il allait comme une barque démâtée sur une mer nouvelle.

Edouard Glissant, La Lézarde, 1958.

Reçu le 03 août 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

  

Le plus grand dérèglement est de croire les choses parce qu'on veut qu'elles soient.

Bossuet

 Envoyé le 29 juillet 2010

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

  

Et après tout, qu'est-ce qu'un mensonge? La vérité sous le masque.

George Gordon, lord Byron, Le Pélerinage du chevalier Harold, 1812.

  Reçu le 22 juillet 2010

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

 

Les aiguilles de l'horloge du quartier juif / Vont à rebours / Et tu recules aussi dans ta vie lentement...

Guillaume Apollinaire

 Envoyé le 14 juillet 2010

 

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Mais la bonhomie de cette bouille pouponne était démentie par une paire de petits yeux ronds bleu pâle (...)

Claude Lucas, Suerte - l'exclusion volontaire, 1995.

 Reçu le 03 juillet 2010

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il faut avoir des vengeances à exercer pour imaginer l'enfer.

Gaston Bachelard

 Reçu le 03 juillet 2010 (2)

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il s'agissait de substituer au spectacle hideux de la mort l'image d'un état paisible (...)

André Chabot, Erotique du cimetière, 1989. 

 Envoyé le 21 juin 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

(...) le même air extraordinaire d'avoir voulu faire rentrer leur tête dans leur corps sans remonter les épaules.

Mary Webb, Le Poids des ombres, 1932 

 Reçu le 01 juin 2010

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Un homme qui écoute les suggestions de son destin et courageusement y obéit.

Eric de Haulleville, Le Voyage aux îles Galapagos, 1936

 Reçu le 01 juin 2010 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

La déesse est le rêve d'un désir foudroyé.

André Velter, Le Grand Passage. 

Envoyé le 21 mai 2010 

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Peut-être bien que les hommes n'ont qu'une grande âme et que chacun en a un petit morceau.

John Steinbeck, Les Raisins de la colère, 1939.

Reçu le 29 avril 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

  

Ta solitude magnifique te semble-t-elle misérable?

Eric de Haulleville, Le Voyage aux îles Galapagos, 1936.

Envoyé le 20 avril 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

(...) il prend conscience que c'est lui qui est devenu un monstre aux yeux des monstres qui s'acharnent à sa perte.

Richard Matheson, Je suis une légende, 1954.

  

Reçu le 30 mars 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ouvrir la fenêtre / Les yeux encore fermés sur les rêves du matin.

Françoise du Chaxel, Ce matin, la neige. 

  
   Envoyé le 23 mars 2010

 Pour agrandir, cliquez sur l'image

 (...) chaque personne cachait un second personnage, cruel ou magnifique.
Michel del Castillo, Mon frère l'Idiot, 1995.
 

 Reçu le 05 février 2010

 

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Debout, en position d'attente, tu faisais penser à un infirme à qui on a retiré ses béquilles et qui se retient de tomber.

François-Guillaume Lorrain, L'Elève troublé, 1995. 

 Reçu le 05 février 2010 (2/2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

La vérité et la réalité sont aux antipodes l'une de l'autre.
Vicki Baum, Ballerina, 1959.

Envoyé le 29 janvier 2010
Pour agrandir, cliquez sur l'image

C'était comme si (...) une lourde main s'était abattue sur mon cerveau, disloquant les os de ma boîte crânienne.
Alexandre Tchaïanov, Diableries moscovites, 1921.

Reçu le 22 janvier 2010 (1/2)Pour agrandir, cliquez sur l'image

Dans ma tête chevelue, une autre tête palpite et se gonfle.

Eugène Savitzkaya, Marin mon coeur, 1992.

Reçu le 22 janvier 2010 (2)Pour agrandir, cliquez sur l'image

On la devinait à l'aise partout, avec tout le monde, dans n'importe quelle situation. C'était une fille à épouvanter le malheur.
Yves Beauchemin, Le Matou, 1982.

Envoyé le 15 janvier 2010
Pour agrandir, cliquez sur l'image

Dans mes yeux que j'ouvre et que je ferme à ma guise, il y a un autre oeil tellement noir qu'on n'en voit pas le fond et personne ne sait si cet oeil se ferme parfois.
Eugène Savitzkaya, Marin mon coeur, 1992.

Reçu le 06 janvier 2010 (1/2)Pour agrandir, cliquez sur l'image

(...) un visage familier lié à un corps qui est un étranger, auquel on n'a pas été présenté.
Arthur Koestler, Croisade sans croix, 1946.

Reçu le 06 janvier 2010 (2/2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Les pensées flottent dans l'air et tout se passe comme si le hasard décidait des personnes à qui les attribuer.
Pentti Holappa, Finlande, Du silence intérieur.

Envoyé le 28 décembre 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image

Une sorte de plaie affreuse, avec des dents partout, et un regard exorbité.
Gaëtan Soucy (écrivain québécois)

Reçu le 21 décembre 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image

On reconnut bien vite que c'étaient deux bessons, c'est-à-dire deux jumeaux d'une parfaite ressemblance.
George Sand, La Petite Fadette, 1849.

Reçu le 21 décembre 2009 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

De ta cuisse ensanglantée est née une étoile agonisante (...)
Marc Mercier, L'Inouï Totinuit, revue "Il Particolare", 1999.

Envoyé le 11 décembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Le développement progressif de nos villages aura certainement pour effet que le sauvage, comme le loup, devra se retirer.

George Washington, (en 1783, déjà!)

Reçu le 04 décembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

La solitude n'est pas une chose qu'il nous est loisible de prendre ou de laisser. Nous sommes solitude.
Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète.

Envoyé le 27 novembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

En découvrant le visage d'autrui, c'est notre propre reflet que nous cherchons toujours, penchés sur le miroir qui nous renvoie une image inattendue (...)
Isabelle Jarry, Le Jardin Yamata, 1999.

Reçu le 26 novembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Et il me semblait me voir vieillir à une vitesse d'éphémère.
Samuel Beckett, Molloy.

Reçu le 26 novembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ainsi les lettres d'amour sont-elles à la fois des délices et des pièges.
Louise Mille, Le Livre d'or des plus belles lettres d'amour, Introduction.

Envoyé le 19 novembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Son visage estoit fort couperosé et semé de taches blanches par endroits, dont on dit que le nom de Sylla lui fut imposé à raison de sa couleur.
Jacques Amyot, Sylla, 2.

Reçu le 12 novembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Une rougeur s'épandit sur sa joue comme du vin dans un verre d'eau.
Jules Renard, Journal, 04 novembre 1892.

Reçu le 12 novembre 2009 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Dans toutes les conjonctures où se trouvent mêlés les hommes, le génie féminin est l'obstacle qui fait dévier leur vie vers le malheur.
Euripide, Oreste.

Envoyé le 04 novembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

En toute oeuvre d'art, la pensée sort de l'oeuvre, et jamais une oeuvre ne sort d'une pensée.
Emile-Auguste Chartier, dit Alain, Les Arts et les Dieux, La visite au musicien, 1958.

Reçu le 31 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ce qu'elle disait n'était pas si mal. Mais c'était le ton, cette agressivité, cette rage. Elle voulait croiser le fer et ne rencontrait que du beurre.
Claude Courchay, La vie finira bien par commencer, 1972.

Reçu le 31 octobre 2009 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Les yeux sont des filets où les images s'emprisonnent d'elles-mêmes.
Claude Izner, Rendez-vous passage d'Enfer.

Envoyé le 26 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

En Afrique, quand un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampâté Bâ, A l'Unesco en 1960.

Envoyé le 26 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il me semble que j'ai vécu dans un rêve; que j'ai traversé comme un halluciné toute l'horreur des réalités brutales, et que je suis condamné maintenant à exister au hasard, seul, sans espoir et sans but(...)
Georges Darien, Le Voleur, 1897.

Reçu le 14 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Si l'on savait à quoi l'on s'expose, on n'oserait jamais être heureux.
Nicolas Bouvier, Le Poisson-scorpion.

Reçu le 14 octobre 2009 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Nous portons au centre de notre conscience un moi constant comme un axe, et plus l'image que l'on se fait de nous s'éloigne de cette masse lumineuse, de ce noyau solaire, plus nous en souffrons.
Paul Morand

Reçu le 09 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Je suis trop petit. Quest-ce qui m'a pris de vouloir la porter dans mes bras comme une poupée. Je ne suis pas assez fort (...)
Daniel Conrod, Moi les animaux, 1996.

Envoyé le 06 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il y eut un rire éclatant des écoliers qui décontenança le pauvre garçon, si bien qu'il ne savait s'il fallait garder sa casquette à la main, la laisser par terre ou la mettre sur sa tête. Il se rassit et la posa sur ses genoux.
Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857.

Envoyé le 01 octobre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Père Ubu : Ji tou tue au moyen du croc à merde et du couteau à figure. - Mère Ubu : Comme il est beau avec son casque et sa cuirasse, on dirait une citrouille armée.
Alfred Jarry, Ubu Roi, 1888.

Reçu le 25 septembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Erudition : Poussière tombée d'un livre dans un crâne vide.
Ambrose Bierce, Le Dictionnaire du Diable, 1911.

Envoyé le 17 septembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Si l'homme a deux oreilles et une bouche, c'est pour écouter deux fois plus qu'il ne parle.
Confucius.

Envoyé le 17 septembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

... la beauté, c'est la bonté; c'est la mer sur laquelle nous flottons. Nous sommes imperméables; mais parfois le bateau prend l'eau.
Virginia Woolf, Entre les actes.

Reçu le 09 septembre 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Que ses regards posés - n'arrêtent pas les couleurs.
Eugène Guillevic, Sphère.

Reçu le 13 août 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Tu es laid... sois terrible, on oubliera ta laideur (...)
Eugène Sue, Les Mystères de Paris, 1843.

Reçu le 11 août 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Où sont-ils ces beaux militaires - Soldats passés - Où sont les guerres - Où sont les guerres d'autrefois.

Guillaume Apollinaire, Calligrammes, C'est Lou qu'on la nommait, 1918.

Envoyé le 08 août 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ne sommes-nous pas, comme le fond des mers, peuplés de monstres insolites?
Henri Bosco, Le Récif, 1971.

Envoyé le 14 juillet 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image

Au royaume des aveugles, les borgnes sont mal vus!
Pierre Dac

Reçu le 03 juillet 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Entrer dans une salle pendant qu'un acteur joue, c'est poser une main sur l'épaule d'un homme qui est en train de dessiner.
Sacha Guitry, Théâtre, je t'adore.

Reçu le 03.juillet 2009 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Où le nid commence, finit - justement - l'oiseau.
Charles Dobzynski, Le Miroir d'un peuple, 1971.

Envoyé le 26 juin 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

En art, il faut que la mathématique se mette aux ordres des fantômes. Le bon peintre est celui qui enterre une couleur chaque jour.
Roger Bissière.

Reçu le 10 juin 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Se passer de Dieu... je veux dire : se passer de l'idée de Dieu, de la croyance en une providence attentive, tutélaire et rémunératrice... n'y parvient pas qui veut.
André Gide, Journal 1939 - 1949 Souvenirs, 1947.

Envoyé le 02 juin 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Donner du plaisir à un seul coeur par un seul acte aimable est mieux que de se prosterner mille fois en prière.
Musluh al-Din Saadi.

Reçu le 27 mai 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Qui apprendra aux squelettes déguisés que nous sommes à respecter la vie, toutes les vies?
France Lefebvre, Au 30e Salon de la jeune peinture, 1979.

Envoyé le 18 mai 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Je suis l'insecte aimé du poète et des dieux.
Jean Aicard, Poèmes de Provence, La Cigale.

Reçu le 15 mai 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

... l'homme, ce petit monde de folie...
Johann Wolfgang von Goethe, Faust, 1806.

Reçu le 15 mai 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image

La mort n'est pas l'ultime vérité. Elle nous paraît noire, de même que le ciel nous paraît bleu, mais elle ne noircit pas plus l'existence que l'azur céleste ne tache les ailes de l'oiseau.
Rabindranath Tagore.

Envoyé le 10 mai 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Etre soi, monsieur, c'est être le bon cheval, au bon moment, sur la bonne case de l'échiquier! ou la reine, ou le fou, ou le dernier des petits pions!
Daniel Pennac, La Petite Marchande de prose, 1989.

Envoyé le 10 mai 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image

Dès les premiers jours j'avais deviné ton manège! Monsieur faisait la chattemite! Monsieur distribuait sourires et clins d'yeux et compliments!
Lev Aslanovitch Tarassov, dit Henri Troyat, Le Vivier, 1935.

Reçu le 05 mai 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image

Le sublime doit être dans le sentiment ou dans la pensée; et la simplicité dans l'expression.
Jean le Rond d'Alembert

Reçu le 21 avril 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Pourquoi sans cesse refuser de couper les amarres nous reliant au quai des ports visités par le voilier de notre vie déjà reparti et emporté par les grands vents du large.
Daniel Desbiens, Maximes d'aujourd'hui.

Envoyé le 15 avril 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

A l'envers des nuages, il y a toujours un ciel.
Mûhammad Al-Faytûry.

Reçu le 30 mars 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Je tentai l'aventure, et il m'arriva ce qui arrive à quiconque marche sur l'objet
Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811.

Reçu le 30 mars 2009 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

... l'humanité projette inconsciemment son désir de survivre dans la chimère des choses jamais connues, mais cette chimère ressemble à la mort.
Théodore Wiesengrund Adorno.

Envoyé le 25 mars 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Dans sa désolation, un sourire inconscient était monté à sa face.
Emile Zola, Nana, 1880.

Reçu le 10 mars 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Entre la beauté et la laideur, il n'y a souvent qu'un point presque imperceptible.
Giacomo Giovanni Girolamo Casanova.

Reçu le 10 mars 2009 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ces traits naïfs, mais pénétrants, qui tirent de leur simplicité même le plus touchant intérêt.
Jean Rond d'Alembert, Eloges, Fléchier.

Envoyé le 04 mars 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Accablé de paresse et de mélancolie, - Je rêve dans un lit où je suis fagoté, - Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté - Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie.
Saint-Amant, Oeuvres complètes, Le Paresseux, 1627.

Reçu le 12 février 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Si nous ne savons pas vivre dans le provisoire, quand donc vivrons-nous?
Bernard Vernier, Quédar, carnets d'un méhariste syrien, 1938.

Envoyé le 31 janvier 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Tu n'as plus rien à perdre que la liberté - Ton amour de la liberté, de la justice - Et l'infini respect que tu as de toi-même.

Paul Eluard, Poèmes politiques, 1948.

Reçu le 19 janvier 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

- Laquelle est ta planète? ... - - Quelle importance? Quand on est loin, chez soi, c'est toujours là, philosopha-t-il en se touchant la poitrine à l'endroit où battait le coeur.
Jean-Pierre Davidts, Le Petit Prince Retrouvé.

Envoyé le 14 janvier 2009

Pour agrandir, cliquez sur l'image

La tête comprise avec tout le reste dans l'amande de son oeil, vient seulement couronner la tour du désir.
André Breton.

Envoyé le 28 décembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ouvre l'oeil et regarde, tu verras ton visage dans tous les visages. - Tends l'oreille et écoute, tu entendras ta propre voix dans toutes les voix.
Khalil Gibran, Le Sable et l'écume, 1926.

Reçu le 29 décembre 2008 Pour agrandir, cliquez sur l'image

La sérénité est comme l'oiseau : si tu la laisses s'envoler. Tu auras du mal à la rattraper.
Alexandre Arnoux.

Reçu le 29 décembre 2008Pour agrandir, cliquez sur l'image

Ecouter c'est quand on aime.
Christian Bobin, La folle allure.

Envoyé le 22 décembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Le génie est un flot baigné par la folie.
Emile Augier, Maître Guérin.

Reçu le 14 décembre 2008Pour agrandir, cliquez sur l'image

L'amour propre est un ballon gonflé de vent dont il sort des tempêtes quand on y fait une piqure.
François Marie-Arouet, dit Voltaire.

Reçu le 14 décembre 2008 (2)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il n'y a que trois choses que l'on puisse faire avec une femme... On peut l'aimer, souffrir pour elle ou en faire de la littérature.
Lawrence Durrell, Justine.

Envoyé le 08 décembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

On n'invente pas les personnages, ils existent dans l'inconscient, il faut les laisser sortir.

Henri Bauchau.

Reçu le 01 décembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Qui donc a dit que le dessin est l'écriture de la forme? La vérité est que l'art doit être l'écriture de la vie.
Edouard Manet.

Reçu le 01 décembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Je m'excède, disait-elle, de livres de dévotion, je m'en bourre, et rien ne passe.
Jean Rond d'Alembert, Lettre au roi de Prusse, 14 novembre 1776.

Envoyé le 25 novembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Et je m'en vais au vent mauvais qui m'emporte, deçà, delà, pareil à la feuille morte.
Paul Verlaine, Poèmes saturniens, Chanson d'automne.

Reçu le 17 novembre 2008 (1)

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Le ciel même peut-il réparer les ruines - De cet arbre séché jusque dans ses racines!
Jean Racine, Athalie, 1691.

Reçu le17 novembre 2008 (2)
Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il serait juste que les grands de la terre et que tous les nobles fussent pendus et étranglés avec les boyaux de prêtres.
Jean Meslier.

Envoyé le 11 novembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Je voudrais beaucoup ne pas faire des monstres, pourtant tout le monde semble penser que c'est à cela que mes tableaux aboutissent (...)
Francis Bacon.

Reçu le 04 novembre 2008

Pour agrandir, cliquez sur l'image

Il avait vu cet être étrange (un mineur) rôdant dans la mine, toujours accompagné d'un énorme harfang, sorte de chouette monstrueuse...
Jules Verne, Le Temps, 21 avril 1877, feuilleton.

Envoi le 29 octobre 2008