Déjà voici que sonne la soupe / La nuit qui tombe et chasse la troupe / Des gais buveurs (...)
Paul Verlaine, Sagesse, 1881.
Envoyé le 11 octobre 2010
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Celui qui combat les monstres doit prendre garde, ce faisant, à ne pas devenir lui aussi un monstre.
Nietzsche
Envoyé le 14 juillet 2010
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Chacun d'eux se distinguait par quelque particularité de forme et de couleur.
Elizabeth Goudge, La Colline aux gentianes, 1959.
Reçu le 28 juin 2010
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Chaque pouce du paysage nous était familier. Nous connaissions chaque sentier, chaque arbre, chaque buisson.
Jean d'Ormesson, Les Etés de Puisaye, 1993.
Envoyé le 21 mai 2010
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L'espace est du temps solidifié et le temps est espace intérieur. (...) Le chemin mystérieux va vers l'intérieur.
Novalis
Reçu le 15 mai 2010
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Nous pensions que le monde était neuf parce que nous étions neufs dans le monde (...)
Jean-Paul Sartre, 1960.
Envoyé le 27 avril 2010
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Tout s'accomplit par cercles, la joie de nos rencontres comme la douleur de nos séparations.
Ilia Kroupnik, A l'aveuglette, 1982.
Reçu le 22 avril 2010
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Tous les yeux peuvent discerner la forme d'une demi Lune, d'un Arc-en-ciel, ou de la moitié du signe des Poissons dans la racine de l'Osmonde royale ou fougère d'eau.
Thomas Browne, Le Jardin de Cyrus, 1658.
Envoyé le 15 mars 2010
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P.-S. Je suis d'une vieille famille et mon ancêtre le plus représentatif était un lépreux de Charlemagne; mais ne le répétez pas, je tiens à pouvoir voyager et jacter incognito.
Gaston Chaissac, Lettre à André Balthazar, 1963.
Reçu le 19 février 2010
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(...) comme une seule forêt crevée de marécages, plus vaste que la Corse, où grouille un gibier fabuleux (...)
Michel Tournier, Journal de voyage au Canada, 1984.
Les rocs bleus se tenaient comme des plates-formes sacrées. (...) Ce bleu s'adoucit en finement beige ou devient presque gris.
Denise Le Dantec, L'Estran - Autour d'Ile-Grande, 2002.
Mais nous sommes des êtres affolés qui voyons des assassins partout et croyons n'avoir pas eu d'enfance.
Hugo Marsan, Le Désir fantôme, 1999.
Hugo Marsan, Le Désir fantôme, 1999.
Envoyé le 19 novembre 2009
Encaqué dans sa forme, vinaigre au ventre baratté, l'oeil suce, sève dilatée, la palpitation éruptive.
Pascal Hecker, Le Tumulte muet.
Pascal Hecker, Le Tumulte muet.
Reçu le 06 novembre 2009
Pensez-vous que je sois un mannequin, et que je me promène sur la Terre pour servir d'épouvantail aux oiseaux?
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne, 1833.
Alfred de Musset, Les Caprices de Marianne, 1833.
Envoyé le 26 octobre 2009
(...) la certitude que tout fuit et s'efface, la quête d'ailleurs qui détourne du présent.
Marie Rouanet, Mémoires du goût, 2004.
Reçu le 17 octobre 2009Marie Rouanet, Mémoires du goût, 2004.
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A la maison, pendant ce temps-là, la femme attend le marin. Des cinq, six mois parfois.
Didier Le Pêcheur, Les hommes immobiles, 2006.
Didier Le Pêcheur, Les hommes immobiles, 2006.
Envoyé le 09 octobre 2009
Si le bonheur ou le malheur va tout nu, il n'est jamais assez visible! Les gens ne le reconnaissent que lorsqu'ils l'ont emplumé à leurs couleurs!
Fernand Crommelynck, Chaud et froid, 1936.
Fernand Crommelynck, Chaud et froid, 1936.
Reçu le 23 septembre 2009
Un dé à coudre rempli de tourbillons de rien : c'est l'humanité.
René Barjavel, La faim du tigre.
Envoyé le 14 août 2009René Barjavel, La faim du tigre.
L'homme dans la nuit reste ce qu'il est dans le jour, un à peu près. L'homme le plus volontaire n'est qu'une esquisse, qu'un barbouillage sur le décor humain.
Jean Giraudoux, Pour Lucrèce, 1953.
Jean Giraudoux, Pour Lucrèce, 1953.
Reçu le 30 juillet 2009
Il avait de la famille une conception religieuse, antique, barbare.
Romain Rolland, Vie de Michel-Ange, 1907.
Romain Rolland, Vie de Michel-Ange, 1907.
Envoyé le 30 juin 2009
Où le pied ne va pas, le regard peut atteindre, où le regard s'arrête, l'esprit peut continuer.
Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866.
Victor Hugo, Les Travailleurs de la mer, 1866.
Reçu le 23 juin 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image
Ma tête fatiguée et presque épuisée par quarante ans de méditations profondes.
Jean le Rond d'Alembert.
Jean le Rond d'Alembert.
Envoyé le 04 juin 2009
Je m'entendrais tout autant à écraser des vessies de couleur sur ma palette qu'à bitumer mes toiles ou à buriner mes eaux-fortes.
Jules Vallès, Jacques Vingtras, l'insurgé, 1886.
Jules Vallès, Jacques Vingtras, l'insurgé, 1886.
Reçu le 28 mai 2009
La mort, ce serait le rêve si, de temps en temps, on pouvait ouvrir l'oeil.
Jules Renard
Envoyé le 15 avril 2009Jules Renard
L'éloquence n'en use pas autrement; elle ne peint jamais que le profil.
Jean le Rond d'Alembert, Apologie de l'étude.
Reçu le 09 mars 2009
Pierre Dac. Envoyé le 08 décembre 2008
L'éloquence n'en use pas autrement, elle ne peint jamais que le profil.
Jean Rond d'Alembert, Apologie de l'étude.
Jean Rond d'Alembert, Apologie de l'étude.
Reçu le 27 novembre 2008
Les amours sont comme les champignons. On ne sait si elles appartiennent à la bonne ou à la mauvaise espèce que lorsqu'il est trop tard.
Tristan Bernard.
Reçu le 13 octobre 2008
Le plaisir du texte, c'est le moment où mon corps va suivre ses propres idées - car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi.
Roland Barthes, Le Plaisir du texte, 2000.
Reçu le 03 octobre 2008
On la mit ensuite sous la cloche. Son visage devint très pâle et, comme ses yeux étaient grands et noirs, cela la rendit très jolie.
Eugène Zamiatine, Nous autres (1920)
Envoyé le 18 août 2008
(...) Deux êtres humains amarrés l'un près de l'autre sont comme deux vaisseaux secoués par les vagues; les coques se heurtent et gémissent.
André Maurois.
Reçu le 19 juillet 2008André Maurois.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve, - Une ébauche lente à venir, - Sur la toile oubliée et que l'artiste achève - Seulement par le souvenir.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857.
Reçu le 29 janvier 2008
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Fantôme : signe extérieur évident d'une frayeur interne.
Ambrose Pierce.
Ambrose Pierce.
Reçu le 30 décembre 2007
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Le projet est le brouillon de l'avenir. Parfois, il faut à l'avenir des centaines de brouillons.
Jules Renard, Journal, 1902.
Paul Claudel, L'Otage, 1914.
Combien de gens ne sont abstraits que pour paraître profonds.
Joseph Joubert, Pensées, 1774-1824.
Que le poète obscur persévère dans son obscurité, s'il veut trouver la lumière.
Jean Paulhan.
A l'avenir, chacun aura son quart d'heure de célébrité mondiale .
Andy Warhol.
Un tableau, même abstrait, est de l'art dès qu'on accepte de le regarder comme un tableau, un ready-made est tout simplement de l'art.
Marcel Duchamp.
L'artiste est celui qui sauve le monde de la douleur en lui donnant les formes les plus belles de l'amour.
André Suarès.
Ses croquis, dit-il, sont si rudes que les traits de son crayon manifestent plus de force que de jugement et semblent tracés au hasard.
Giorgio Vasini, A propos du Tintoret.
Reçu (sans date)
Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, - Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres.
Jean Racine, Esther, II, 7, Assuérus, 1689.
Tout portrait qu'on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l'artiste.
Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray, 1891.
Marina Tsvétaeva, Le Diable et autres récits, 1979.
Il y a un moment où la lumière commence à s'en prendre aux choses, à leur faire balbutier leurs formes (...)
Paul Valéry, Cahiers.
Reçu le 11 septembre 2007Paul Valéry, Cahiers.
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Fénelon, Traité de l'existence de Dieu, 1713.
Le feu demeure caché dans les veines des cailloux, et il attend à éclater jusqu'à ce que le choc d'un autre corps l'excite.
Reçu le 12 juillet 2007
Jules Renard, Journal, 1902.
Reçu le 29 mars 2007
Rien de tel pour vous apprendre l'écriture qu'un maître qui ne sait pas lire.Paul Claudel, L'Otage, 1914.
Reçu le 15 mars 2007
Combien de gens ne sont abstraits que pour paraître profonds.
Joseph Joubert, Pensées, 1774-1824.
Reçu le 07 mars 2007
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...cette heure crépusculaire où les formes s'effacent, où le contour des choses lutte contre les ténèbres qui le réduisent à néant.
Hermann Hesse, Fiançailles, Le peintre Brahm.
Hermann Hesse, Fiançailles, Le peintre Brahm.
Reçu le 03 novembre 2006
Que le poète obscur persévère dans son obscurité, s'il veut trouver la lumière.
Jean Paulhan.
Reçu le 23 juin 2006
A l'avenir, chacun aura son quart d'heure de célébrité mondiale .
Andy Warhol.
Reçu le 08 décembre 2005
Un tableau, même abstrait, est de l'art dès qu'on accepte de le regarder comme un tableau, un ready-made est tout simplement de l'art.
Marcel Duchamp.
Reçu le 12 décembre 2004
L'artiste est celui qui sauve le monde de la douleur en lui donnant les formes les plus belles de l'amour.
André Suarès.
Reçu (sans date)
Ses croquis, dit-il, sont si rudes que les traits de son crayon manifestent plus de force que de jugement et semblent tracés au hasard.
Giorgio Vasini, A propos du Tintoret.
Reçu (sans date)
Du chagrin le plus noir elle écarte les ombres, - Et fait des jours sereins de mes jours les plus sombres.
Jean Racine, Esther, II, 7, Assuérus, 1689.
Reçu (sans date)
Tout portrait qu'on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l'artiste.
Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray, 1891.
Reçu (sans date)
L'enfant commence en nous bien avant son commencement. Il y a des grossesses qui durent des années d'espoir, des éternités de désespoir.Marina Tsvétaeva, Le Diable et autres récits, 1979.
Reçu (sans date)
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