Dans le lit d'une rivière, l'oreiller c'est l'hippopotame.
Sylvain Tesson, Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages, 2008.
Envoyé le 11 octobre 2010
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(...) quelque chose de naïf comme un enfant voltige autour de nous, tel un papillon (...)
Tourgueniev, Assez.
Reçu le 30 septembre 2010 (1)
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Réalisé par Pierre (2)
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Charles Tesson, Cahiers du cinéma, oct. 2001.
Envoyé le 17 août 2010
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Libéré du bateau, le corps s'élève, se courbe, et tombe droit dans la fraîcheur de l'eau.
Charles Madézo, La Cale ronde ou l'apprentissage maritime, 2002
Reçu le 17 juillet 2010 (1)
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Réalisé par Pierre (2)
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La nature est un temple où de vivants piliers / Laissent parfois sortir de confuses paroles; / L'homme y passe à travers des forêts de symboles / Qui l'observent avec des regards familiers.
Charles Baudelaire
Envoyé le 18 juin 2010
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Car il ne faut jamais cesser de désirer.
Rainer Maria Rilke, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge.
Reçu le 02 juin 2010 (1)
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Réalisé par Pierre (2)
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J'écris depuis longtemps ce que j'appelle à part moi les chemins de la Russie.
Ilia Kroupnik, A l'aveuglette (Légende des peintres), 1982.
Envoyé le 27 avril 2010
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(...) on était au royaume d'un dieu qui vous communiquait son souffle et sa grandeur.
Adrienne Monnier, Rue de l'Odéon, 1960.
Reçu le 03 avril 2010 (1)
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Réalisé par Pierre (2)
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La révélation soudaine, sous un angle neuf, de quelque chose de familier dont il n'a pas su distinguer l'originalité.
Envoyé le 06 janvier 2010
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L'oisiveté de l'artiste est un travail, et son travail un repos.Honoré de Balzac
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Du bonheur bleuté, d'une insubordination admirable, qui s'élance du plaisir, pulvérise le présent et toutes ses instances.
La météorologie gouverne ma palette aux tons différents.
Eric Brogniet, revue : Le carnet et les Instants, mars-mai 2002.
Eric Brogniet, revue : Le carnet et les Instants, mars-mai 2002.
Reçu le 18 décembre 2009 (1)
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(...) le passage qui manque dans les cartes (...) celui qui relie une mer à une autre, une lumière à une autre, une transparence à une autre, une langue à une autre.
Silvia Baron-Supervielle, L'Or de l'incertitude, 1990.
Envoyé le 27 novembre 2009
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Je ne vois pas les ressemblances. Ce sont les différences qui m'intéressent.
Nicole Avril, Il y a longtemps que je t'aime, 1992.
Reçu le 13 novembre 2009 (1)
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, doux comme les hautbois, verts comme les prairies, ...
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Correspondances IV, 1857.
Envoyé le 08 octobre 2009
Un coq ridicule déchira le silence, perché sur le poulailler. Il avait un cri furieux.
Francis Jammes, Le Roman du lièvre, 1903.
Francis Jammes, Le Roman du lièvre, 1903.
Reçu le 24 octobre 2009
...La mer qui se lamente en pleurant les sirènes.
José Maria de Heredia, Les Trophées, 1893.
José Maria de Heredia, Les Trophées, 1893.
Envoyé le 12 août 2009
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La sérénité est comme l'oiseau : si tu la laisses s'envoler, tu auras du mal à la rattraper.
Alexandre Arnoux.
Reçu le 08 août 2009 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
Carte postale : dessin de Pierre Albasser & texte de Michel Druez
Carte postale : dessin de Pierre Albasser & texte de Michel Druez
Reçu le 08 août 2009 (2)Pour agrandir, cliquez sur l'image
Une grenouille vivante fera aussi l'affaire. Du moment que c'est quelque chose d'aussi vert que la boîte aux lettres pour ne pas effrayer le facteur.
Jostein Gaarder, Le Monde de Sophie, 1991.
Jostein Gaarder, Le Monde de Sophie, 1991.
Bestiaire de Jacques Canut
Auteurs des illustrations : Geha + CO, Claudine Roux, Acacio Puig & Anne-Marie Van Kerkhoven
Auteurs des illustrations : Geha + CO, Claudine Roux, Acacio Puig & Anne-Marie Van Kerkhoven
Je pense comme une fille enlève sa robe.
Georges Bataille, Méthode de méditation.
Georges Bataille, Méthode de méditation.
Envoyé le 08 juillet 2009
A la fin elle se délivra de deux enfants jumeaux; ce qui feit encore plus grand peur que devant Amulius.
Jacques Amyot, Romulus 4.
Reçu le 27 juin 2009 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
Chez les bonnes gens, la vie est aussi plate qu'un court de tennis.
Frédéric Dard, San Antonio.
Envoyé le 26 mai 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image
A voir certains monuments contre lesquels ils font leurs besoins, c'est à croire que les chiens sont de purs esthètes.
Jean Delacour.
Reçu le 19 mai 2009 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
Qui nierait que le cinéma sonore nous a fait découvrir le silence? - Le silence est la plus belle conquête du parlant.
Henri Jeanson
Envoyé le 15 avril 2009Pour agrandir, cliquez sur l'image
J'ai fondé la Société protectrice des végétaux. Nous sommes en train de poser des matelas sous les arbres pour amortir la chute des feuilles.
Alphonse Allais.
Reçu le 17 mars 2009 Inutile de dire que le buffle d'eau est lent. Le buffle d'eau désire se coucher dans la boue. En dehors de cela, il n'est pas intéressé.
Henri Michaux, Un Barbare en Asie, 1933.
Reçu le 27 janvier 2009 (1)
Elle se laissait aller au bercement des mélodies et se sentait elle-même vibrer de tout son être...
Gustave Flaubert, Madame Bovary, 1857.
Envoyé le 14 janvier 2009
Les souvenirs, c'est comme les bagages, ça ne pèse lourd que si on n'aime pas les voyages.
Yves Navarre, Le coeur qui cogne.
Reçu le 05 janvier 2009 (1)
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Je ne sais plus à quels seins me vouer.
Frédéric Dard, Les pensées de San-Antonio.
Envoyé le 22 décembre 2008
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La publicité, c'est la gloire du riche; la gloire, c'est la publicité du pauvre.
Auguste Detoeuf.
Reçu le 08 décembre 2008 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Charles Baudelaire, Les fleurs du Mal, Correspondances, 1857.
Envoyé le 11 novembre 2008
Autant de sons nés du même instrument, autant de champignons nés d'une même humidité.
Zhuangz, Tchouang-Tseu, Oeuvres.
Reçu le 05 novembre 2008 (1)
Je vais t'assassiner d'un seul de mes regards...
Pierre Corneille, L'Illusion.
Réponse le 07 octobre 2008
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Quand je croise un bossu, je me voûte légèrement, par délicatesse.
José Artur, Les Pensées.
Reçu le 26 septembre 2008A ses origines, le cinéma était un phénomène de foire, et je le ressens toujours un peu ainsi.
Federico Fellini.
Réponse le 04 septembre 2008
Les choses dans ce monde prennent des faces biens différentes; tout ressemble à Janus; tout, avec le temps, a un double visage.
Voltaire, Lett. Florian (14 janvier 1767)
Reçu le 26 août 2008 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
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Voici venir l'hiver, tueur de pauvres gens.
Jean Richepin, La Chanson des gueux, Fasquelle.
Envoyé le 28 juillet 2008
S'il y avait des défilés de basse couture, est-ce que les mannequins seraient moches?
Reçu le 12 juillet 2008Pour agrandir, cliquez ici
Envoi en juin 2008 Pour agrandir, cliquez iciC'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches.
De la baleine à la sardine et du poisson rouge à l'anchois, dans le fond de l'eau chacun dîne d'un plus petit que soi...
Françis Blanche.
Reçu le 31 mars 2008Françis Blanche.
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Les nuages nagent comme des enveloppes géantes, comme des lettres, que s'enverraient les saisons.
Ismaïl Kadaré, Poèmes d'automne.
Ismaïl Kadaré, Poèmes d'automne.
Reçu le 01 mars 2008 (1)
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Les destinées vulgaires n'ont pas d'horoscopes.
Victor Hugo, Amy Robsart.
Reçu le 12 février 2008 (1)Victor Hugo, Amy Robsart.
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Je déteste la couleur violette, dans la crainte qu'elle ne se confonde avec la couleur pourpre.
Mencius.
Reçu le 24 janvier 2008Pour agrandir, cliquez sur l'image
Ce qui manque aux orateurs en profondeur, ils vous le donnent en longueur.
Charles de Sacondat, baron de Montesquieu, Mes Pensées.
Charles de Sacondat, baron de Montesquieu, Mes Pensées.
Reçu le 29 décembre 2007
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Le voyeur est toujours captif du réel. Et c'est sans doute pourquoi l'onanisme est sa liberté.
Michel Bernard, Anthologie de l'érotisme contemporain (1979).
Michel Bernard, Anthologie de l'érotisme contemporain (1979).
Reçu le 03 décembre 2007 (1)
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L'homme est le plus grand prédateur que la terre ait connu. L'animal tue pour se nourrir, l'homme tue par convictions.
Anonyme.
Reçu le 27 octobre 2007 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
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Mais l'homme indifférent au rêve des aïeux - Ecoute sans frémir au fond des nuits sereines - La mer qui se lamente en pleurant les sirènes.
José Maria de Heredia, Les Trophées (1893).
Reçu le 17 novembre 2006 (1)José Maria de Heredia, Les Trophées (1893).
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L'aphorisme est positivement fou comme peut être folle, quant à la mer qui n'y comprend rien, la baleine.
Georges Perros, Papiers collés (1973).
Reçu le 11 novembre 2006 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
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Si pour reconnaître le monarque dans une caricature vous n'attendez pas qu'il soit désigné autrement que par la ressemblance, vous tomberez dans l'absurde.
Charles Philippon, Louis-Philippe et la caricature.
Reçu le 18octobre 2006 (1)
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Si le boeuf ne connaissait pas la largeur de son derrière, il n'avalerait pas le noyau de l'abricot.
Proverbe chinois.
Reçu le 27 août 2006Proverbe chinois.
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Carême-bar : Friandise sans sucre pour l'avant Pâques.
Marc Escayrol, Mots et Grumots, 2003.
Reçu le 12 avril 2006
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Nul n'arrive au paradis les yeux secs.
Thomas Adams, Sermons, 1629.
Reçu le 12 mars 2006
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A la porte y avoit un chien attaché, qui faisoit le guet et estoit terrible à tout le monde.
Jacques Amyot, Pélopidas, 65.
Reçu le 28 janvier 2006 (1)Pour agrandir, cliquez sur l'image
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Nous nous rencontrons maintes et maintes fois sous mille déguisements sur les chemins de la vie.
Il doit déjà être en train de faire danser les étoiles.
Patrick Dupond, A la mort de Maurice Béjart ( 22 novembre 2007).
Reçu le 24 décembre 2004 (1)
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Il est vrai que parfois - Près du soir les oiseaux - Ressemblent aux vagues - Et les vagues aux oiseaux - Et les hommes aux rires - Et les rires aux sanglots.
Jacques Brel, La ville s'endormait.
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