Personne ne nous entend que les pierres sur lesquelles ricochent nos voix.
Laurent Gaudé, Le Soleil des Scorta, 2004.
Envoyé le 18 juin 2010
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Parce qu'il me suffit de voir une vieille femme peinant à marcher, un homme frappé d'une horrible infirmité ou seulement un enfant qui pleure, pour me sentir coupable de ce qui leur arrive.
Albert Cossery, Les Couleurs de l'infamie, 1999.
Reçu le 09 juin 2010
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Quand se délivrera-t-elle de ces dieux parasites : les rois, les aristocrates et les jongleurs ?
Gustave Flourens, Les Damnés de la terre, 1871.
Envoyé le 23 mars 2010
Pour agrandir, cliquez sur l'image
La rue était silencieuse. La lampe jetait une clarté douce.
Honoré de Balzac, Sarrasine, 1832.
Reçu le 27 février 2010Pour agrandir, cliquez sur l'image
Pensez à ce que ça fait d'être une étoile. Imaginez-vous dans ce noir, toute seule dans le ciel, la nuit.Toni Morrison, Tar Baby.
Bruno Schulz, Lettre à Witkiewicz.
Je ne me rappelle jamais la fin des histoires.
Albert Dubout.
Envoyé le 11 décembre 2009Albert Dubout.
Je mourrai sans avoir écrit une ligne mais il aura fait beau toute ma vie.
François Prieur, poète de Marseille, 1954.
François Prieur, poète de Marseille, 1954.
Reçu le 04 décembre 2009
Je ne crois pas en l'astrologie. Les seules étoiles responsables de mes échecs, je les ai trouvées dans un ballet.
Noël Coward
Envoyé le 04 novembre 2009Noël Coward
... le bonheur de lire est tellement imprévisible qu'un lecteur exercé s'en étonne lui-même.
Emile-Auguste Chartier, dit Alain, Propos sur le bonheur, 1928.
Emile-Auguste Chartier, dit Alain, Propos sur le bonheur, 1928.
Reçu le 04 novembre 2009
Tout sur terre est baroque, le bateau n'est pas plus fait pour la mer que pour le ciel.
Robert Desnos, Nouvelles-Hébrides et autres textes, 1922-1930.
Envoyé le 01 octobre 2009
Hervé Bazin, Le cri de la chouette, 1971.
Reçu le 21 septembre 2009
Voici la ruche humaine où j'ai ma cellule pour y distiller le miel un peu âcre de l'érudiction.
Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881.
Anatole France, Le Crime de Sylvestre Bonnard, 1881.
Envoyé le 26 juin 2009
Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des oeufs mollets.
Pierre Dac.
Reçu le 11 juin 2009Pierre Dac.
Une source n'a cure de savoir où finira son cours.
Sylvain Tesson, Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages, 2008.
Envoyé le 18 mai 2009
Car les mythes sont à la religion ce que la poésie est à la vérité, des masques ridicules posés sur la passion de vivre.
Albert Camus, Noces.
Reçu le 11 mai 2009Albert Camus, Noces.
Les dunes du désert sont souples et son sable est doux, mais à celui qui le traverse il est aride. L'homme le sait, qui le parcourt mais ne peut y vivre. Le désert n'est pas très prêteur.
Fred Vargas, Sous les vents de Neptune, 2004.
Fred Vargas, Sous les vents de Neptune, 2004.
Envoyé le 15 avril 2009
Thermes : Bains romains qui étaient interdits aux esclaves, car l'usage voulait que l'on réserve les thermes aux maîtres.
Marc Escayrol, Mots et Grumots, 2003.
Reçu le 30 mars 2009
A-t-on besoin de naviguer pour vivre? Non pas si bête lui, il fait des voiles pour que le vent emporte les enfants des autres!
Marcel Pagnol, Fanny, 1931.
Quand reverrais-je, hélas, de mon petit village - fumer la cheminée, et en quelle saison reverrais-je le clos de ma pauvre maison - qui m'est une province et beaucoup d'avantage?
Joachim de Bellay, Les Regrets.
As-tu déjà entendu un bébé babiller dans son berceau? Il imite à sa façon la parole des adultes qu'il entend autour de lui. Il croit peut-être qu'il parle comme eux.
Michel Tournier, Les Météores, 1975.
Envoyé le 17 février 2009
Le flamenco est un oiseau de nuit, un cri longtemps retenu qui s'échappe à l'heure où la fatigue et l'alcool ouvrent la porte aux états d'âme.
Isabelle Fougère, Le cri gitan.
Reçu le 10 février 2009
Les enfants qui s'effrayent du visage qu'ils ont barbouillé, ce sont des enfants; mais le moyen que ce qui est si faible étant enfant, soit bien fort étant plus âgé!
Blaise Pascal, Pensées, 1670.
Pour Pauline, cette dévoreuse de livres, j'aime mieux qu'elle en avale de mauvais que de ne point aimer à lire.
Marie de Rabutin- Chantal, marquise de Sévigné, Lettres, 15 janvier 1690.
Reçu le 18 décembre 2008
Si la foi religieuse est une "aliénation", du moins nous préserve-t-elle de toutes les autres.
François Mauriac, Le Nouveau Bloc-notes, 1958-1960.
Envoyé le 11 noovembre 2008
Je me couchai à la hâte. Mon hamac balancé par le tangage, berçait mes réflexions dans l'obscurité : je m'accoudai.
Auguste, comte de Villiers de l'isle Adam, Tribulat Bonhommet, 1887.
Reçu le 28 octobre 2008
La conversation n'est féconde qu'entre esprits attachés à consolider leurs perplexités.
Emil Michel Cioran, Ecartèlement, 1979.
Reçu le 13 octobre 2008
De ce qu'un artiste peint noir, il ne s'ensuit pas forcément qu'il voit noir. On n'a pas toujours le talent de son âme.
Jean Rostand, Pages d'un moraliste.
Reçu le 17 septembre 2008
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Il jouait fort bien du tennis, que l'on pratiquait alors, en ses débuts, sur des pelouses, y vouant toute l'ardeur que l'on met à une passion encore peu commune.
Robert Musil, L'homme sans qualités (1933) Tome I
Réponse le 08 septembre 2008
Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectateur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve.
Félix Fénéon, Oeuvres.
Reçu le 08 septembre 2008
Même quand elle marche on croirait qu'elle danse.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1857)
Envoyé le 28 juillet 2008Pour agrandir, cliquez sur l'image
Enveloppe retournée sans timbre ce jour, renvoi le 21 août 2008
Les espagnols chantent toujours la passion triste, et les russes la tristesse passionnée.
Georges Perros, ( En vue d'un éloge de la paresse) Lettre préface.
Les femmes , c'est comme les photographies : il y a un imbécile qui conserve précieusement le cliché, pendant que les gens d'esprit se partagent les épreuves.
Henry Becque, L'Enfant prodigue.
Reçu le 21 juin 2008
Pour agrandir, cliquez ici
Envoi le 29 avril 2008Pour agrandir, cliquez ici
Reçu le 20 avril 2008
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Reçu le 22 février 2008
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Reçu le 25 septembre 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Reçu le 19 août 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Reçu le 04 juin 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Reçu le 18 avril 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Jean Delacour
Envoi le 29 avril 2008Pour agrandir, cliquez ici
S'il n'y a plus aujourd'hui de féminité, c'est qu'il n'y en a jamais eu.
Simone de Beauvoir, Le Deuxième Sexe, 1949, Introduction.
Reçu le 20 avril 2008
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Il y a dans l'art beaucoup de beautés qui ne deviennent naturelles qu'à force d'art.
Joseph Joubert, Pensées, 1774-1824.
Reçu le 22 février 2008
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Marcher dans la nature, c'est comme se trouver dans une immense bibliothèque où chaque livre ne contiendrait que des phrases essentielles.
Christian Bobin, La lumière du monde.
Reçu le 25 septembre 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image.
Quand mes sabots retombent sur ce sol de granit (La Bretagne), j'entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture.
Paul Gauguin.
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Toi aussi tu aurais peur. S'il n'y avait pas la peur, tous les cireurs de souliers d'Espagne deviendraient des toréadors.
Ernest Hemingway, La Capitale du monde.
Reçu le 04 juin 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Le vent impétueux qui soufflait dans les voiles - L'enveloppe. Etonnée, et loin des matelots, - Elle crie , elle tombe, elle est au sein des flots (...)
André Chénier, La Jeune Tarentine.
Reçu le 18 avril 2007
Pour agrandir, cliquez sur l'image
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire